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Juno Caesaris
WE ARE THE GODS AMONGST MEN
Juno Caesaris
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Allégeance : La Mater Morsus
Dim 6 Jan - 0:23
Libre, l'oiselle constate qu'elle a peur de voler hors de sa cage. Ce n'est pas tant le vide qui l’effraie que le trop-plein de prédateurs qui obscurcissent les cieux. Lointains, ils survolent les alentours en cercles inquiétants. Déjà, quelques regards chasseurs se sont retournés sur son passage lors de leurs rondes. Les barreaux de sa prison ne lui ont jamais parut si protecteurs.

Après deux semaines à exercer dans un bordel minable, la belle s'est faite à l'idée de s’aliéner a une cage. C'est sécurisant, à défaut d'être séduisant. Mais hors de question de rester dans ce trou, sa geôle, l'oiselle est bien décidée a la choisir : Elle veut se greffer à la maison des roses. Les rumeurs qui y ont court prêtent quelques vertus à cet établissement qui ne laissent pas l'ancienne esclave indifférente.

Alors chargée de sa maigre audace, elle traverse les rues de la ville en faisant profil bas. Malgré tout quelques regard lubrique s'accrochent sous son passage. Forcément, c'est à ce moment-là que le relief de sa cuisse semble maintenant la brûler à vif comme aux premiers jours de sa pose. Elle ne peut empêcher de passer la main sur le tissu ou elle se trouve. « Je le recouvrirai » pense elle. « Quand j'en aurais les moyens », ajoute son bon sens.

Très vite, elle trouve l’établissement apparaît dans son champ de vision. Après une hésitation, elle franchit le seuil.

- Bienvenue à la maison des roses !

Juno n'a pas le temps de rester bras ballants dans l'entrée avec un air ahuri. Une fille de joie l'accueille, la privant rapidement de ce luxe. L'ancienne esclave se dirige vers le comptoirs.

- Bonjour, je... Je voudrais parler à la dame de maison.

La mine de l'employée se renfrogne brièvement sous le sourire. Juno comprend sa méfiance : Recevoir les doléances assassines d'une noble cocufiée sans froisser d'égo est un exercice délicat

- Cela dépend. Pour quelles raisons ?

La main de Juno pianote sur le bois du meuble. Elle ne devrait pas s'affliger de cette honte d'être si directe, mais c'est plus fort qu'elle.

- Je cherche du travail.

L'employée semble se détendre instantanément, sa réponse ne se fait pas attendre.

- Attendez. Je vais voir si elle est disponible.

Elle disparait dans l'arrière salle
Juno Caesaris
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Dionysia Morsus Cornelium
THERE'S MONSTERS IN ALL OF US
Dionysia Morsus Cornelium
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Allégeance : Invictis
Lun 7 Jan - 11:29
La Mater Morsus était en train de rédiger des rapports pour ceux qui financent chaque mois la Maison des Roses lorsque l'une de ses employées, peu à l'aise pour venir la déranger dans un pareil moment, s’avança silencieusement à l'entrée de la porte du bureau. Elle était accompagnée d'un garde, toujours présent afin de protéger la patronne. Celle-ci ne semblait pas spécialement de bonne humeur aujourd'hui, comme à peu près toutes les fois où elle doit envoyer à des hommes le nombre de clients inscrits aux registres ce mois-ci, les employées et l'argent rentré. Toute cette paperasse l'ennuyait, mais il était nécessaire d'y perdre du temps pour ainsi faire perdurer la Maison.
La dame, sentant que sa présence avait à peine était remarqué, se permit alors de toquer tout doucement à la porte. Alors qu'elle observait la Mater, chose dont l'occasion s'était rarement présenté, ses yeux se baissèrent directement, par peur et peut-être respect, lorsque sa patronne leva les siens.

- Mater, une femme humaine vient de se présenter au comptoir. Elle souhaite vous voir, elle ... recherche du travail.

- De quelle nature ?

L'employée déglutit. Elle l'ignorait, elle n'avait pas demandé, quelle idiote, c'était la moindre des choses de la questionner. Dionysia émit un léger soupir, étrangement rassurant, avant de poser sa plume et de se redresser sur son fauteuil.

- Soit, amènes-là.

La demoiselle fit signe de salut avant de disparaitre. La Mater était plutôt intrigué, rares étaient les personnes venant se présenter directement à la Maison des Roses en cherchant du travail. C'était osé de s'y rendre ainsi. On prétendait qu'il était peu respectueux de demander directement, qu'il fallait au moins être présenté par l'un de ces hommes vertueux, qui voyait en telle femme un fort potentiel. Une femme n'avait pas à chercher du travail seule. C'était toujours un homme qui l'a présentait. À qui on remerciait d'avoir fait découvrir une si jolie perle. Terminant d'écrire quelques lignes en attendant, Dionysia entendit alors des pas s'approcher.

- Merci, tu peux nous laisser.

L'employée semblait plutôt fière d'avoir eu un beau rôle, durant ces toutes petites minutes, et elle partit la tête haute, laissant le garde refermer la porte derrière lui, debout dos contre le mur et une main posée à son fourreau. Ce garde servait aussi de surveillance, Dionysia ne pouvait dire tout ce qu'elle pouvait penser aux personnes qui se présentaient à elle. Il avait l'air d'apprécier la présence de le nouvelle venue. Sans nul doute, c'était une belle femme, droite, aux formes généreuses et au regard qui peut vous transpercer. La Mater fit un signe de tête pour saluer, le visage impassible.

- Le garde va venir voir que vous n'avez rien sur vous, c'est la procédure.

L'homme semblait ravi. Dionysia en était dégouté. Elle cherchait une méthode pour le remplacer, par tous les moyens. Ce dernier s'était approché et palpait les vêtements de la demoiselle à la recherche d'une arme ou de quelconque objet pouvant nuire. Le garde sentit quelque chose et sortit d'une poche discrète une dague, l'air ahuri.

- Allons, vous êtes étonné qu'une femme d'Invictis possède une pareille arme ? Voulez-vous que je vous présente la mienne ?

Tout penaud, il tendit alors la dague à la demoiselle, sans s'excuser. Dionysia lui fit alors signe de reprendre sa place, lassée des procédures inutiles. Toute son attention était à présent sur ce petit bout de femme. Elle était resté tout du long debout, la Mater lui proposa alors de s'asseoir, et lui tendit un récipient rempli d'un thé au jasmin.

- Vous avez une recommandation d'un tiers ?

Le genre de papier avec la signature d'un homme. Nécessaire pour trouver du travail dans un milieu qui paye bien, quand on est une femme. Dionysia n'était pas arrivée du jour au lendemain derrière ce bureau.
Dionysia Morsus Cornelium
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Juno Caesaris
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Juno Caesaris
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Allégeance : La Mater Morsus
Lun 7 Jan - 15:34
Docile, elle se plie au protocole de sécurité. Un bref instant, elle tente d'oublier le contact de mains étrangères qui s’appesantissent un peu trop dans les endroits assez improbables où cacher une arme. Juno retient un petit regard au ciel quand il semble ahuri de trouver sa dague apres avoir quitté les courbes de son corps. Néanmoins, elle note la réponse pragmatique de la mater. Et quelque chose lui plaît dans sa réplique.
Elle s'assied, toujours convenue et docile. Et saisit par politesse une tasse d'eau aromatisées brûlante. Boisson de riche, elle suppose au vu de l'odeur doucereusement florale qui en émane.

- Vous avez une recommandation d'un tiers ?

Pour ainsi dire, Juno n'a qu'un culot assumé à lui offrir. Alors cette question, la demoiselle s'y est plus ou moins préparé sans trop savoir précisément quelle était la bonne réaction à avoir. Elle s'est imaginé tout un tas de dialogues arborescents pour éluder ce point assez vite. C'est donc avec un calme méticuleusement travaillé qu'elle répond.

- Non, mais si vous jugez ça vraiment nécessaire. Je peux vous en fournir dans l'heure.

L'oiselle bluff à demi. Elle possède bien un peu de ferraille précieuse sur elle. Et payer un célèbre rabatteur de filles perdues pour qu'il clame haut et fort sa vertu par écrit, ce n'est pas ce qu'elle a eu à faire de plus compliqué dans sa vie. Mais de toute façon, la belle a besoin de cet argent pour ses besoins terrestres. Et peut être plus encore, elle a surtout ce besoin de savoir si la dame de maison considère cette bagatelle parfaitement nécessaire. Les bruits qui courent ne sont peut-être que le vent.
Elle glisse discrètement de quoi rebondir.

- En attendant, je peux répondre à vos questions. Sachez qu'il n'y a pas de limite a ce que vous pouvez me demander.

L’ambiguïté de cette dernière phrase tendraient à faire rougir l'oreille indiscrète qui sert de garde. Du moins, si elle lui était adressé avec un air graveleux. Juno ne laisse paraître qu'un ton calme, ombragé seulement par son expression un brin trop détendu et assuré pour quelqu'un qui n'a pas de recommandation et qui vient de dire une maladresse.
Il faut l'avouer, elle est un peu grisée. Ça ne lui ressemble pas ce personnage impertinent. Pourtant, elle se plaît a jouer de cette assurance qu'elle n'a pas en stock.
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Dionysia Morsus Cornelium
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Allégeance : Invictis
Lun 7 Jan - 18:53

Le "non" de la demoiselle semblait bien calme, trop peut-être, ce qui n'empêcha pas Dionysia de sourciller à cette réponse disons ... originale. Sans la regarder, juste quelques coups d’œil fugaces, la Mater cherchait dans ses papiers de quoi extraire les registres des employés, la liste de leurs actions et celui de ses filles. Elle écoutait à peine ce qu'elle lui dit ensuite, comme pour se rattraper d'une faute qui en réalité n'existait pas. Cependant, la fin de sa phrase amusa la Mater qui se redressa sur son fauteuil, comme intrigué.

- Pour la recommandation, ce n'est pas nécessaire, sinon je vous aurais déjà mise à la porte.

Le garde derrière observait la scène, bien trop curieux pour ses fonctions premières. Mais Dionysia était habituée, peut-être moins la jeune femme qui était coincée entre deux personnes faisant presque deux fois sa taille. Pourtant elle semblait peu nerveuse, voir même aucunement intimidé. Elle était une habituée. Ce n'était pas la première fois qu'elle touchait à ce milieu.

- Très bien. Votre nom s'il vous plaît.

Trouvant ce qu'elle cherchait dans ses papiers, et reprenant sa plume pour écrire, la Mater inscrit le nom. Elle n'était pas obligé de dire son vrai prénom, rien ne pouvait justifier. Mais Dionysia souhaitait simplement donner un nom à un visage. Tout en gardant la tête baissé, sévère, elle osa finalement demander :

- Avez-vous déjà travaillé ?

La Mater connaissait bien les bordels de la capitale. D'un simple nom mentionné elle saurait si cette jeune femme en vaut la peine.
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Juno Caesaris
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Allégeance : La Mater Morsus
Lun 7 Jan - 22:25
La Mater se fiche de cette recommandation et rien que ça, son pouls accélère. Mieux encore, la draconide saisit un nécessaire d'écriture et lui demande son nom. L'oiselle ne veut pas crier victoire trop tôt, mais les hospices lui semble on ne peut plus favorables. C'est dans ces moments de grâces que la tempête est difficilement contenue dans son esprit. Juno a envie d'éclater de joie mais retient ce moment d'égarement.

- Juno Caesaris.

Elle décline son nom avec une légère insécurité dans sa voix. Esclave et trop tôt séparée de sa mère, Juno n'a jamais su son vrai nom. Ce n'est que depuis sa libération récente qu'elle s'en est trouvé un. Choisir par défaut de conserver le nom de son ancien propriétaire lui était insupportable.

- Avez-vous déjà travaillé ?

Elle arrive donc a la seconde raison de ses insomnies. Mais mine de rien, avec ces questions prévisible, elle reste en terrain familier. Sa réponse est toute anticipée dans son esprit. Pour ne pas dire qu'elle a été mainte fois tournée et reformulée dans sa tête avant de s'endormir

C'est aussi l'un des points qu'elle a beaucoup appréhendé d'expliquer à voix haute. L'idée de travestir la vérité s'est posée avant d'être abandonnée à cause de sa marque. Même si c'est possible, il reste quand même atypique pour une putain de toujours satisfaire ses clients sans jamais dévêtir son bas.

Elle met un effort particulier à conserver le ton sur lequel la conversation avait été entamée.

- J'ai travaillé depuis très jeune pour un propriétaire terrien en campagne. J'ai surtout fait du labeur domestique : cuisine, ménage, couture, linge. Quelques extras, comme les vendanges de chaque saison. Et... d'autres menus travaux.

Une manière bien pudique en soit de dire la vérité sans prononcer le mot en "E". Elle enchaîne rapidement pour ne pas laisser la Mater s'attarder sur une plaie encore cicatricielle.

- Je suis en ville depuis peu et pour l'heure, je travaille comme fille au repos du guerrier. C'est une solution temporaire. Je n'aspire qu'à faire mes preuves au sein de cet établissement, quel que soit le travail qu'on me donne. Ce n'est pas la détermination, ni l'experience qui me manque.

C'est un étrange spectacle que de s'observer répondre aussi clairement. Jamais l'ancienne esclave n'aurait à ce point bénit ses longues insomnies diurnes.
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Dionysia Morsus Cornelium
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Allégeance : Invictis
Lun 7 Jan - 23:44
Juno Caesaris. La demoiselle gesticulait à présent sur son fauteuil, comme impatiente de quelque chose. Sans doute était-ce le fait que la Mater semblait s'intéresser à son cas, et l'inscrire dans ses dossiers, parmi les autres. En réalité elle ne savait pas vraiment que faire de cette ... esclave. Difficile de ne pas deviner après ce qu'elle semblait qualifier de "labeur domestique". Soudainement captivée, la Mater voulut en savoir plus, sur comment elle avait réussi à s'affranchir, à se libérer de ses chaînes et à devenir ce petit bout de femme qui vient à la Maison la plus reconnue de la ville, toute seule, et sans aucune recommandation masculine. Mais Juno ne lui laissa pas le temps de poser les questions. L'expression "fille au repos du guerrier" était plutôt original, pour ne pas dire prostituée ou fille de joie. Dionysia ne manqua pas de jeter un coup d’œil furtif vers le garde qui souriait bêtement. Lui aussi voulait prendre un peu de repos, on dirait bien. La patronne soupira, baissant les yeux en signe de dépit, qui sait si la demoiselle assise face à elle le prit personnellement, et retomba au fond de son fauteuil, redéposant délicatement la plume dans son encrier.

- Pour sûr, de la détermination vous en avez, inutile d'argumenter.

La Mater semblait tant fatiguée par tout ce temps perdu, à ne pas inscrire les dernières notes du rapport. Un temps de réflexion, et elle se leva de son fauteuil, faisant le tour de son bureau et demandant à la demoiselle de se lever de son siège à son tour.

- Prenez ma place.

Ce qui semblait totalement sorti de nulle part, farfelu et extrêmement gênant, allait s'avérer extrêmement logique. La demoiselle pouvait prendre place et observer, si elle était capable de défier la Mater, ce qui était inscrit sur la feuille sur laquelle la Dame avait inscrit des notes.

- C'est mieux, non ? Comme ça vous pourrez mieux voir mon garde vous observer depuis tout à l'heure. N'hésitez pas à lui lancer des regards.

L'homme était piqué dans sa fierté, sans nul doute. Mais il ne pouvait l'exprimer. Mais ce n'était pas simplement la raison de ce changement de place. Sur la feuille était inscrit les mots suivant : "Vous êtes surveillée. Attention à votre audace." Quand Juno avait relevée la tête, le regard de Dionysia était froid, sombre, mais plein de bonnes intentions. Cette femme lui plaisait, énormément, et d'une simple conversation de quelques minutes. Elle avait cette même affection pour ses filles. Nombreuses connaissait leur travail, de prostituées, de femmes de joie, mais aussi de femmes déjouant les regards et les espions.

- Vous frappez à une drôle de porte. Mais soit, il est arrivé un accident bien fâcheux à l'une de mes filles. Une place est donc vacante.

Un rictus. La Mater semblait soudainement se rappeler de quelque chose. Sans doute l'histoire de cette fille de joie qui avait quitté les lieux bien trop rapidement.

- Vous resterez donc fille au repos du guerrier. Je ne sais pas si c'est ce que vous recherchez.

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Juno Caesaris
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Allégeance : La Mater Morsus
Mar 8 Jan - 1:30
La confiance de l'ancienne esclave s'érode étrangement depuis quelques secondes. Le soupir de la mater, son air égal ainsi que sa réponse laconique lui assène de calmer ses exactions rêveuses. Quand il est question de changer de place, la belle est pétrie d'incompréhension. Mais elle se plie néanmoins à l'exercice excentrique, une attitude un brin plus hésitante que ce qu'elle avait démontré de cela.

- C'est mieux, non ? Comme ça vous pourrez mieux voir mon garde vous observer depuis tout à l'heure. N'hésitez pas à lui lancer des regards.

Se souvenant presque par mégarde de sa présence, elle offre un sourire des plus charmant au garde. Puis son regard s'abaisse pour se perdre sur une note de la matrone. Une ride ceint le front de la belle le temps qu'elle déchiffre la phrase. Ah. C'est donc une injonction à calmer sa coupable audace et à se rappeler qu'elles ne sont pas seules dans ce bureau. Hum... Cela confirmerait les rumeurs ? Juno se sent étrangement proche de cette inconnue dont elle ignore jusqu'au nom.

Elle allait répliquer quelque chose de stupide et de compromettant, mais son regard se redresse et la belle tombe nez à yeux avec le regard sévère de la draconide. Difficile de soutenir les reproches silencieux peints sur un visage si fermé. Saine piqûre de rappel qui lui remémore qu'elle ne sait toujours pas se la fermer. Son expression se ceint d'une polie soumission et son menton s'abaisse légèrement. Mais l'annonce qu'elle est prise lui en ferait fait presque oublier cette obligation. C'est un effort délibéré qu'elle entreprend pour garder cette surface respectueuse, et non fondre de joie.

- Vous resterez donc fille au repos du guerrier. Je ne sais pas si c'est ce que vous recherchez.

Elle redresse légèrement le menton pour regarder prudemment la draconide.

- Oui, c'est tout ce que je voulais Mater. Je vous remercie de votre confiance.

Elle sentait comme la fin de la conversation. D'une minute a l'autre, la Mater allait l'éconduire en demandant à la fille de l'accueil de lui parler des conditions de son futur travail.
Quel dommage, avec toute cette conversation. Elle n'avait même pas eu le loisir de toucher à sa tasse de thé au jasmin.
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