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Juno Caesaris
WE ARE THE GODS AMONGST MEN
Juno Caesaris
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Allégeance : La Mater Morsus
Sam 12 Jan - 18:11
La lointaine musique d'une barde -ainsi que sa voix enjôleuse, vient doucement rappeler aux retardatrices que la soirée commence sans elles. Loin des lumières de la salle, ces dernières se préparent en vitesse et s'agitent. Juno se maquille pendant qu'une fille tresse ses cheveux de fils d'or et de perles délicates.

Lucrèce rejoint les vestiaires avec un air visiblement conspirateur sur le visage.

- Les filles ! Les filles ! Y'a l'Affranchi en salle ce soir !

La nouvelle fait le tour des lieux et la conversation s'embrase comme une poignée de farine lancée sur du feu.

- Le gladiateur ? Vraiment ?
- Je passe mon tour les filles. J'aime pas trop les meurtriers
- Il a un air un peu lugubre...
- ...C'est la première fois qu'il vient ici ?
- … avec ses cheveux longs. J'ai toujours cru qu'il était pas très porté sur les femmes.
- C'est un ancien esclave. Ca devrait t'plaire Juno. Nan ?
- Apres... P'être que c'est pour faire taire les rumeurs qu'il vient.


Très vite, la conversation dérive sur des ragots aux sujets des célébrités locales qui séjournent en ce lieu. Quelques rires émergents. Seule la salvatrice intervention de la Mater vient calmer l'agitation ambiante. Pas un mot, juste une apparition sévère comme elle sait les mettre en scène. Et tout le monde s'active de nouveau dans un silence fragile.

Les tresses terminées. Juno se lève et fait un dernier regard au miroir pour vérifier les moindres détails de sa mise en beauté. Sa robe, ses bijoux, ses fines tresses... Ouais. Elle est parfaite.
Le temps de ce check up, elle sent des paires d'yeux silencieuses qui convergent vers elle. Sa tête se retourne avec une once d'inquiétude.

- Qu'est-ce qu'il y a les filles ?
- Tu l'veux ?
- Pas particulièrement.
- T'as un faible pour les éphèbes.
- En plus, il est ancien esclave...
-... Et célibataire !
- Avoue, tu prévois déjà d'avoir la bague d'ici un mois !

Face a leur indiscrétion gênante, Juno offre un sourire affable en guise de réponse. Ce qui ne manque pas de déclencher quelques brefs éclats de rire. Elle se prend au jeu de leur complot, quand bien même elle n'en pense rien.

- Peut être...


La réaction ne se fait pas attendre. Sur cette fausse révélation, elle quitte la bonne humeur les vestiaires. Non sans s'étonner qu'on la pense aussi manipulatrice. M'enfin, il faut bien qu'elle soit cachotière tout de même. Si les filles savaient vraiment pour ses préférences, pour sûr que leurs comportements changeraient du tout au tout

Une fois qu'elle rejoint le salon, elle s’arrête au comptoir pour y saisir deux verres de vin. Puis le regard de la belle se porte vers la célébrité du jour. Il parait beaucoup moins éphèbe que ce qui se murmure dans l'arrière salle. Même si elle s'imagine difficilement avoir affaire à un soldat, il reste loin de l'idée qu'elle se fait d'un homme efféminé.
Sans marquer d'hésitation, elle se dirige vers lui.

- Bonsoir messire gladiateur.

Elle offre son plus beau sourire ainsi que le verre de vin avant de prendre place a ses cotés.

- Désirez-vous un peu de compagnie ?
Juno Caesaris
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Caeso Calios
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Caeso Calios
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Allégeance : Aucune
Sam 12 Jan - 23:47
Formidables, vous étiez formidables ! chantait l'ivrogne qui titubait dans une étroite ruelle. Il avait l'air plus mort que vivant, les yeux lourdement cernés. Une bouteille de vin dans la main, il errait dans la ville sans but et sans destination. Tremblant de fatigue, il s'appuya contre un mur, se laissa glisser à terre et manqua de tomber, ses jambes lui refusant leur support. Il souleva sa bouteille jusqu'à ses lèvres, s'aperçut qu'il n'y avait plus rien puis la jeta de dépit. Formidables !

Pourquoi n'était-il pas mort ce jour-là ? Pourquoi avait-il combattu jusqu'au bout ? Il aurait pu s'agenouiller, écarter les bras, contempler le ciel et s'offrir à la mort. Nous étions for-midables ! Sa liberté n'avait aucune saveur. Son âme était sale et seule. L'Affranchi se recroquevilla sur lui-même, bras et jambes pliés, puis laissa les larmes couler. Des pleurs silencieux dans la pénombre. Ces derniers jours, sa vie était empêtrée dans un cycle. Mort, ivresse, solitude. Le jour, le gladiateur exécutait, évacuait sa rage sur les condamnés que lui proposait l'arène. La nuit, l'homme buvait, vagabondait, traînait ses idées noires.

Il se haïssait pour son égoïsme et pour avoir piétiné ses valeurs. Il avait tenté de mettre fin à ses jours, mais la lâcheté l'avait encore rattrapé. Il aurait pu refuser de combattre ses amis ce jour-là, de les éliminer de ses propres mains, même s'il n'avait pas eu le choix. Mais ses regrets ne changeront pas le passé. Il était destiné à vivre avec les conséquences de ses choix, à finir seul, prostré dans les ténèbres. Les secondes, puis les minutes s'enchaînèrent avant qu'il ne recouvre des forces et qu'il ne se relève.

Pour un soir au moins, fuir la solitude était son souhait le plus cher. Peu importe qui, peu importe où, tant que quelqu'un pouvait lui tenir compagnie. Les enseignes défilèrent sous ses yeux lorsqu'il rejoignit une rue plus large, un peu plus peuplée. Maisons closes, auberges, thermes... Il avait l'embarras du choix. Ce fut la musique d'une barde, au loin, qui décida pour le gladiateur. Une maison close ? Peu lui importait, ce n'était pas le plaisir de la chair n'était pas ce qu'il recherchait, mais quelqu'un en mesure de lui apporter un peu de joie.

L'attente ne fut pas longue. Une femme apparue, prête à s'occuper de lui. Sans répondre immédiatement, il prit le vin, le but d'une traite avant de déclarer.

Occupez-moi. Faites moi oublier qui je suis le temps d'une nuit. ordonna-t-il sans laisser la moindre émotion transparaître sur son visage.
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Juno Caesaris
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Juno Caesaris
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Allégeance : La Mater Morsus
Dim 13 Jan - 2:38
Son ton un brin trop morbide transpire quelques notes familières et désagréable à l'oreille de la putain. Ça lui rappelle des mauvaises passes dont elle n'affectionne pas particulièrement le souvenir.
Son coté optimise s'efforce tout de même à voir le positif dans cette situation : au moins, au vu du caractère de l'Affranchi, Juno pourra statuer rapidement auprès de ses collègues sur son avenir marital. Pour sûr qu'elle sera probablement encore une femme célibataire d'ici un mois.

Mais en attendant, elle rit légèrement pour balayer son malaise face à la répartie imprévisible de son interlocuteur. Visiblement, il n'avait pas besoin de ce verre de vin pour le mettre à l'aise avec l'univers baroque de la maison des roses.

- Oui, en effet. C'est parfaitement dans mes cordes messires.

Ses fines jambes pivotent vers lui. Sa figure se penche doucement dans sa direction pour parler a voix basse malgré la musique et les conversations ambiantes.

- Le seul point à éluder reste de savoir comment.

Son expérience dans le métier lui souffle que le gladiateur a surtout envie de parler, où au moins d'avoir une bulle à l'abris des regards indiscrets pour ecchaper aux injonctions de leur sexe, à la virilité et autres conneries de vertues dont ils seraient les seuls dépositaires. C'est assez banal en soit comme situation. Les murs de la maison ont vu tant de puissants égos masculins s'effondrer que la putain pourrait presque trébucher sur leurs gravats à chaque latte de plancher.
Mais la fierté à Invictis a cela de paradoxale qu'elle est presque autant un pétale de fleur délicat à ne pas froisser dans le processus, qu'une machinerie vouée entièrement à sa propre destruction, fin' seulement quand elle n'est pas tout bonnement dédiée à celle des autres. Alors la putain manipule avec précaution ce genre de chose. Il faudrait pas qu'il se rende compte de la supercherie, il serait capable de lui en vouloir.
Sous les abords d'un air faussement ingénu, Juno continu son petit numéro.

- Auriez-vous des suggestions ?

En attendant une réponse satisfaisante, sa main vient se poser sur celle rugueuse du guerrier. Sa peau douce s'amuse a glisser sur la courbe d'une ancienne cicatrice avant de jouer avec le cal de sa main puis de dessiner les contours des muscles avec la pulpe de ses doigts.
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Caeso Calios
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Caeso Calios
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Lun 14 Jan - 0:12

L'ivresse le faisait sortir de sa zone de confort et lui faisait baisser sa garde. En temps normal, il n'aurait jamais accepté que quelqu'un prenne autant de liberté avec lui. Il lui aurait jeté un regard noir, aurait repousser vivement sa main et serait parti en trombes sans un mot. Cependant, ce soir-là, combler le vide dans son cœur était tout ce qui lui importait. Pour un soir seulement, cette femme aurait plus de pouvoir sur lui que ses anciens maîtres. Caeso lui prit la main et entrelaça ses doigts dans les siens.

Son regard s'attarda pour la première fois sur le visage de la fille de joie. Ses yeux s'écarquillèrent imperceptiblement devant la beauté de la demoiselle. L'espace d'un instant, il avait été sous le charme avant qu'il ne retrouve son impassibilité. Il ne tomberait pas dans le panneau en dépit de son état de sobriété. Le boulot d'une putain était de mettre ses atouts en avant après tout. Le gladiateur avait envie de céder au jeu et de croire à ce sourire factice pourtant. Il avança de quelques pas, sans lâcher prise, et observa l'intérieur. Le bruit et les regards indiscrets l'incommodaient.

De plus, ses muscles étaient tendus et son dos douloureux. Son corps n'avait pas connu de vrai repos ces derniers jours. Une idée germa dans son esprit. Il n'était pas dans un lieu spécialisé dans le domaine, mais cette petite ferait l'affaire probablement.

Emmenez-moi d'abord dans une pièce où nous serons déjà plus tranquilles. demanda-t-il dans un premier temps. Il se rapprocha d'elle, plongea son regard dans le sien puis murmura de telle manière que personne, exceptée elle, ne puisse entendre ses paroles. J'aimerais que vous me massiez, je vous laisserais me déshabiller, et vous m'indiquerez où je devrais m'allonger. Et ce n'était que le début de ce dont il avait en tête. Et puis vous me direz à quel point vous m'aimez, à quel point je vous manquais, pendant que je me blottirais contre vous, dans vos bras.

Le gladiateur avait été direct et concis. Cette femme allait devenir son pantin comme il deviendrait le sien. Il avait besoin que quelqu'un lui dise qu'il était important, aimé, même si ce n'était que des mensonges. Il était pathétique.
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Juno Caesaris
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Juno Caesaris
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Lun 14 Jan - 6:41
Elle sourit quand les mains du gladiateur se prêtent doucement à ce petit jeu. Probablement qu'il n'y a pas de satisfaction plus avilissante que de sentir la fragilité d'un homme entre ses doigts, être capable d'effriter son égo où au contraire de le préserver pour cette nuit. C'est un genre de pouvoir, le seul même que les femmes sont légalement en droit de posséder dans cette cité. Et c'est bien pour ça que les putains sont autant mal vues.

Quand il parle, elle garde toujours cet air avenant, pas le moins du monde étonné par sa demande qu'un regard extérieur jugerait étrange. Ses doigts continuent de flatter les mains calleuses du guerrier pendant qu'elle répond avec un naturel désarmant.

- Ce sera fait mon amour.

Sur ce, elle se lève sans lâcher sa main pour l'inviter dans sa suite. Quelques regards de collègues ne trompent pas. Et elle lit dans leur étonnement, les ragots qui émergent déjà dans leurs yeux. Elle soupire mentalement avant d’entraîner le gladiateur vers l'étage supérieur.

Elle fait rentrer son guerrier romantique dans sa chambre, mais ne ferme pas la porte. Non, car la musique envoûtante de la barde est encore clairement audible de l'étage. Ce serait du gâchis de ne pas profiter d'une douceur pareille pour son ouïe. Alors la putain se saisit la seconde main de son gladiateur avant de lui demander avec une voix douce.

- Pourrais je avoir l’outrecuidance de vous demander une faveur ?

Alors qu'elle parle. Son autre main va pour se glisser au creux des reins de l'Affranchi. Des doigts enlacés joue toujours délicatement avec les siens, mais son visage semble maintenant bien trop proche du sien.

- M'accorderiez vous cette danse ?

Elle ne sait pas trop pourquoi elle propose cela. Probablement parce que, danser quand on est ivre correspond parfaitement à l'idée qu'elle se fait du bonheur.  C'est un sentiment abandon, une folie douce qui prend le contrôle, on sent son ego et ses pensées se dissoudre dans la musique.
Au vu du contrôle qu'exerce les hommes. Ils avaient parfois juste besoin de ce prétexte pour lâcher prise.
Juno Caesaris
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Caeso Calios
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Caeso Calios
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Lun 14 Jan - 19:24

Un sourire satisfait se dessina sur ses lèvres. Aucune opposition ne lui avait fait face et ce malheureux constat effaça son sourire l'instant d'après. Était-ce vraiment cet amour qu'il recherchait ? La réponse lui parut évidente, mais il l'étouffa jusque dans les tréfonds de son esprit ivre. La soirée ne faisait que commencer. Réfléchir ne lui ferait que du mal. Il devait abandonner sa méfiance instinctive pour mieux apprécier le jeu d'acteur convaincant de la demoiselle.

Une fois entré, dans une chambre où personne ne pourrait les importuner, le gladiateur glissa sa main libre en direction de son ceinturon d'armes, afin de s'en détacher, lorsqu'il sentit les doigts délicats de la fille de joie. Il arqua un sourcil, l'air interrogateur. A l'annonce du mot faveur, il manqua de soupirer, mais il eut la patience d'écouter jusqu'au bout.

Une danse ?

Intérieurement, il avait failli perdre son sang-froid, lui rappeler sa position de client, et par extension, de roi. Cependant, la spontanéité dans cette demande lui parut sincère, tellement sincère, qu'il décida de réfléchir. Soudain, un souvenir du temps où être libre était un rêve irréalisable, lui revint en mémoire. Un soir d'été, son premier maître occupé à converser avec des convives, il avait invité à rejoindre dans une petite pièce à l'abri des regards quelques-uns de ses collègues eux aussi asservis.

Acilia, une femme de dix ans son aînée, magnifique, indépendante, son premier amour, leur avait proposé de s'amuser en dansant au son du barde qui jouait normalement pour les invités. Le gladiateur chérissait ce souvenir, car ces moments de joie et de bonheur avaient été rares pendant ses années de servitude. Il avait appris à danser, à rire, à aimer dans ces conditions peu propices au partage et à la découverte de soi.

Avec joie, cependant, ne vous plaignez pas si je vous marche sur les pieds ! déclara-t-il avec enthousiasme.

Pour la première fois de la soirée, et ce, sans le vouloir, son masque froid et insensible était tombé. C'était comme s'il avait repris vie tout à coup.  Il voulait danser sans jamais s'arrêter, jusqu'au bout de la nuit s'il le pouvait.
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Juno Caesaris
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Allégeance : La Mater Morsus
Lun 14 Jan - 23:13
Un instant, la putain craint un refus au vu de la réaction de l'Affranchi face à cette demande. Mais ce dernier semble brusquement plus enthousiasme. Détourné -pour l'instant, de ses pensées pessimistes, il se montre bien plus ouvert que tout ce dont il avait montré auparavant. Tant mieux. Avoir l'alcool triste à la maison des roses, cela semble sonner d'une tristesse infinie.

Pourtant, rien n'oblige vraiment la putain à faire ce genre de tendresse. D'autant que Juno ne sait jamais situer clairement les intentions qui la poussent à ça. Peut-être qu'elle se dote d'un genre de mission déontologique en supplément de son travail, ou alors elle aime juste ce petit jeu d'ascendance où elle décide de ce que veulent ses clients.

Elle rit doucement de la réplique du gladiateur. Elle s'avoue être à demie être un peu attendrie par le personnage.

- Mais nan... Ca n'arrivera pas. Fermez les yeux. Suivez juste le rythme de la musique.

Prudemment, elle commence une ronde douce – Profitant de la cécité de son partenaire de danse pour ne pas se prendre ses pieds. Puis après ce laps de temps rassurant, son autre main glisse pour se retrouver au creux de ses reins. Ses mains jouent a travers le tissu, remontent ou glisse le long de son dos. Et la belle profite de cette diversion pour réduire toujours un peu plus la distance entre eux. Jusqu'à laisser à l'homme le loisir de humer son parfum floral.

Après quelques instants, Juno constate que sa tête est à la hauteur parfaite pour se poser au creux de l'épaule de son guerrier. Alors, elle ne se prive pas pour y caler son menton. Elle se note même que le bivouac y est même plutôt confortables.

La putain se prend au jeu de savourer un début de soirée tendre. Des instants pas si rares dans sa vie quand elle y réfléchie bien - mais toujours appréciables,.
Juno Caesaris
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Caeso Calios
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Caeso Calios
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Mer 16 Jan - 19:36

Il ferma les yeux pour mieux profiter de la musique et de la danse. Il trouva une sorte d'apaisement qu'il avait cru avoir perdu à tout jamais. Passé et futur n'avaient pas d'importance. Il n'y avait rien d'extraordinaire dans le fait que deux individus bougent en rythme. Mais, de son point de vue, il passait un moment magique et pourtant si anodin. Il ne put s'empêcher de penser à nouveau à Acilia et à son amour à sens unique. Après tout ce temps, l'idée de la retrouver ne lui avait même pas effleuré l'esprit.

Il sortit brusquement de l'étreinte de la demoiselle, l'air songeur. Le regard rivé vers le sol, il réfléchit pendant quelques instants. Après avoir été offert à son second maître, il avait été séparé de sa dulcinée, mais étant un homme libre désormais, rien ne pouvait l'empêcher de la retrouver. Il fallait encore qu'il trouve le courage de se confronter à l'un de ses anciens maîtres. Revenant rapidement à la réalité, le gladiateur s'aperçut d'un regard rivé sur sa personne.

Veuillez m'excuser, j'avais l'esprit ailleurs.


Il contourna la fille de joie afin de fermer la porte avant de passer une main dans ses cheveux. L'effet de l'alcool s'était en partie dissipé, et il avait quasiment retrouvé sa lucidité. Sa forte sensibilité émotionnelle le poussait souvent à commettre des actions irréfléchies, comme le fait à inviter une femme à l'appeler "mon amour". Son regain de calme et de clarté lui permit d'avoir plus de recul sur lui-même. Il était désormais conscient d'avoir montré une facette déplaisante de sa personnalité.

Je vous prie d'oublier mes demandes passées. Appelez-moi juste Caeso.déclara-t-il. Je ne suis pas moi-même... lorsque je laisse mes émotions me dominer.

La colère et la tristesse le transformaient toujours en un autre homme. L'une le rendait violent, cruel et impitoyable. L'autre faisait de lui une loque qui n'arrêtait pas de s'apitoyer sur son sort. Il était capable d'obtenir le contrôle de ses sentiments, mais le garder était quelque chose de plus difficile pour lui.

Vous êtes magnifique, avenante, souriante... Ne vous arrive-t-il pas d'avoir des moments de faiblesse, d'avoir besoin de cesser votre comédie, de vouloir refuser ce qu'on vous demande ?
demanda-t-il sincèrement. Je suis sûr que vous m'avez trouvé pathétique tout à l'heure.

Tandis qu'une de ses mains caressait délicatement le visage de la demoiselle au niveau de la joue, son regard perçant plongeait dans celui de son interlocutrice.
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Juno Caesaris
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Juno Caesaris
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Allégeance : La Mater Morsus
Jeu 17 Jan - 1:46
Pour le coup... La belle est un peu surprise. Il est rare qu'on lui demande son avis. Mais elle s'en remet assez vite. Avec un sourire charmant, elle élude sciemment la première question qu'il lui a posé. Il faut dire, l'ancienne esclave à la certitude que la vérité ne lui plairait pas. Alors elle enchaîne sur son autre question. Elle le penserait donc pathétique ? Probablement que ce sentiment vient de lui.

- Non. Pourquoi ? Je devrais ?

C'est presque amusée qu'elle répond avec un haussement d'épaule désinvolte. Elle continue avec une joie un brin plus apparente qui dissimulerait presque insidieusement un brin de cynisme.

- Et quand bien même, ce serait le cas. Le jugement de valeur d'une putain impacterait-il vraiment dans votre vie ?

Il faut dire, comme elle est une fille de joie infréquentable, elle a appris depuis le temps à se passer du regard des autres. Avec la violence, c'est un élément quasi-central dans la société d'Invictis. La crainte d'être vu comme faible est responsable tant de souffrance morale impossible à panser. Au fil des clients, elle a constaté les dégâts que cette vacuité engendre. Elle a vu l'insécurité pourrir l'intimité de panthéons de virilité. Des guerriers bafouiller devant son assurance comme des pucelles consentantes.
Et puis naturellement, elle s'est détachée de ce mode de pensés qu'elle avait assimilé depuis l'enfance. Plus qu'une philosophie, c'est là un instinct de préservation puissant qui est a l’œuvre.

Les mains de Juno reviennent frôler les bras de Caeso. Frôler, car la belle est incertaine quant a la réaction de l'Affranchi maintenant qu'il semble clair - Ou du moins, est il persuadé de l'être. La voix délicate de la belle se fait plus douce et tamisée a mesure qu'elle se rapproche insidieusement de lui.

- Qu'on soit un homme puissant ou une femme fragile, nous sommes tous un jour ou l'autre traversés par nos émotions.

Les mains de la putain saisissent doucement les poignées du guerrier et les poses le long de son échine. Elle se rapproche de lui, toujours avec cette envoûtante manière d'être. Aussi délicate et douce qu'assurée et prédatrice.

- S'il y a un endroit où vous pouvez lâcher prise discrètement sans crainte l'opprobre. C'est entre ces quatre mûrs.

Sa voix se tasse pour n'être qu'un murmure emplie d'une certitude inquisitrice.

- Et ça n'a rien de pathétique.
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Caeso Calios
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Caeso Calios
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Jeu 17 Jan - 21:46
La déception se lut sur son visage lorsque la belle esquiva sa première question. Obtenir la vérité de la bouche d'une fille de joie revenait à réaliser l'impossible. Croire le contraire avait été bien naïf de sa part. La tentation d'insister lui vint, mais il résista, car une nouvelle tentative n'apporterait que du malaise, voir pire. En revanche, elle ne rechigna pas à répondre à sa seconde interrogation.

Pour le coup, ils partageaient presque le même avis. L'avis d'une putain, comme elle disait, ne changerait pas sa vie d'un pouce, mais celui d'un parfait inconnu également. C'était la conviction du gladiateur, qui refusait d'admettre intérieurement, que le regard des autres impactait toujours de manière indirecte son quotidien. Tracer son propre chemin sur cette longue route appelée vie, indépendamment de l'opinion d'autrui, était un effort constant pour lui.

Le monde semblait toujours avoir quelque chose à lui reprocher, d'abord son physique, ensuite, ses choix de vie. Son père l'avait renié. Ses amis proches n'étaient plus de ce monde. Mais il n'arrivait pas à baisser les bras. Cependant, au contraire de la demoiselle, il y avait une valeur qui lui était capitale.

Je ne peux pas vous en vouloir de ne pas connaître l'honneur. Cette vertu, qui échappe aux femmes, m'est importante. Le dernier homme a avoir sali mon honneur n'est plus de ce monde. dit-il avec une froideur déconcertante. Il se rappelait de ce qu'il avait fait cette nuit-là, de chaque détail, de chaque moment où il avait fait payer cette ordure. Et encore, une femme de votre profession ne doit pas connaître cette notion.

La dernière affirmation, pleine de sous-entendus, avait glissé hors de ses lèvres. Il ne l'avait pas dit de façon méprisante et il parut sincèrement désolé pour avoir pensé à haute voix. Cependant, qu'il le veuille ou non, il croyait en ces propos. Comme pour passer rapidement à autre chose, il s'empressa d'ajouter.

Je ne peux pas lâcher prise. Lorsque je perds le contrôle, je me perds moi-même. Et je ne suis qu'à ça de vous... Son regard parcourut longuement les courbes de la femme. Il n'était qu'à un pas de la soulever, de lui arracher ses vêtements et de... Mais ce n'est pas ce que je souhaite. avoua-t-il.

Il déglutit péniblement et les muscles de sa mâchoire se contractèrent.
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Juno Caesaris
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Ven 18 Jan - 7:29
Pas étonnant qu'elle n'apprécie pleinement que la compagnie des femmes. La belle a l'habitude d'être aimé tendrement et valorisée par ses relations romantiques. C'est probablement de là qu'elle tient cette indécente fierté. Les hommes quant à eux sont trop stupides pour être des relations saines et heureuses.

Sous son sourire toujours parfait. La réponse mentale de la putain ne pouvait pas paraitre plus mesquine. "Je n'ai peut-être pas d'honneur. Mais moi, j'ai de la fierté, de l'amour-propre et je suis heureuse."

Depuis ses débuts, la belle a entendu le meilleur comme le pire de la part de ses clients.
Pas qu'elle le prenne personnellement. Ou plutôt, elle le prend beaucoup moins personnellement après un an d'exercice. Mais l'agacement semble toujours poindre.

Face a l'indécision de l'homme en face d'elle. La belle s'en amuse en apparence. En vérité, ca la ferait chier de le laisser partir. C'est donc presque collée a cet homme que son bassin s'amuse à onduler d'une manière parfaitement indécente.

- Alors vous pouvez partir si ce n'est pas ce que vous recherchiez.

Puis la putain se détache de lui sans préavis de manière presque déconcertante. La belle s'allonge de tout son long sur les draps. Et malgré son allure désinvolte, tout est calculé dans le drapé de sa robe jusqu'aux courbes de son corps et au décoiffée de ses cheveux.
La belle se veut un peu provocante. Son sourire s’élargit doucement alors que le sarcasme moqueur pointe sur son air innocent.

- Apres tout. Je m'en voudrais de violer un homme d'honneur comme vous.

Juno Caesaris
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Ven 18 Jan - 21:12
Une pointe d'agacement se lisait sur le visage du gladiateur. Jamais il n'avait rencontré pareille situation dans sa vie. Des sentiments contradictoires l'habitaient. L'envie de claquer la porte et de partir l'envahissait. Mais, il avait développé une sorte d'obsession autour de cette inconnue, une volonté de découvrir la personne cachée derrière ces magnifiques sourires. Elle n'avait peut-être pas d'honneur, mais elle rayonnait de fierté et de grâce.

Le jugement de valeur d'un gladiateur n'impacte pas votre vie, on dirait.

L'honneur le rendait-il nécessairement supérieur à cette fille de joie ? Qu'était donc l'honneur qu'il valorisait tant ? Une manière pour lui de sauver les apparences en toute circonstance ? Quelque chose qui lui permettrait d'apparaître respectable et intègre ? Il se mordit la lèvre inférieure et soupira. Son indécision commençait à l'énerver. Une main était tendue vers la poignée de la porte tandis que ses yeux étaient tournés vers la femme qui l'obsédait.

Finalement, poussé encore une fois par son instinct, il se précipita en direction de la putain afin de la rejoindre. Il se plaça au-dessus d'elle, plaqua les bras de la belle contre les draps puis rapprocha avec lenteur son visage. Il approcha ses lèvres de celles de la demoiselle, avec une ferme volonté, puis suspendit son geste, avant de remonter. Près de son oreille, il lui murmura.

Je veux te connaître, connaître tes pensées, découvrir ce que tu penses maintenant. Tu es un mystère, un mystère que je veux percer, non, que je vais percer. Je ne connais même pas ton nom.

Il relâcha son emprise avant de s'allonger à ses côtés. Il s'empara d'une mèche des longs cheveux de la beauté, appréciant leur texture, avant d'ajouter.

Qui es-tu ? D'où viens-tu ? Ce n'est pas l'actrice que je veux connaître, mais la femme. Il prit une profonde inspiration, puis révéla un pan de son passé. Je n'ai jamais connu l'amour de mes parents. Ces derniers n'ont fait que détester mes choix de vie. Ma liberté est ce qui m'est le plus cher, encore plus cher que l'honneur. Sa voix dérailla un peu. Ceux qui m'étaient chers ne sont plus là parmi nous ou bien encore esclaves. Tu es la première personne qui est parvenue à réveiller quelque chose en moi. Je ne saurais pas dire quoi.

Depuis tout ce temps, il avait évité le monde et le monde l'avait évité. Elle était devenue une lumière dans ses ténèbres, quelqu'un qui avait osé l'approcher.
Caeso Calios
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Allégeance : La Mater Morsus
Sam 19 Jan - 1:51
Elle irradie intérieurement de le voir déconcerté et pourtant si réticent à partir. Elle répond, toujours avec cette désinvolture égale a elle-même.

- Si ca peut vous rassurer, vous êtes loin d'être une exception à la règle.

Le bordel est un des seuls endroits où une femme peut si aisément dire qu'elle se moque de l’opinion des hommes. Des gens en général. De la société de manière plus globale. Mais surtout des hommes dans le cas de Juno.

Bon, l'élan du gladiateur a le mérite de la prendre au dépourvu. Elle a plus où moins anticipé une réaction du genre - Ca ou un claquage de porte en bonne et du forme, mais les questions en cascade et la confession brutale la prennent au dépourvu. La belle se laisse quelques secondes de réflexion avant de parler de nouveau.
Qui est-elle ?

- Je ne suis pas une femme qu'on apprend a connaître.

Il serait déçu. Elle est avant tout une fabulatrice. Une prestidigitatrice. Une image qu'elle vend et instrumentalise au service des fantasmes de l'autre. Elle prête juste à faire rêver, rien de plus ni de moins. Elle s'entoure de cette aura de puissance et paraît faite d'un caractère hors du commun.
Mais au-delà de cette apparence, elle est une personnage, une conteuse d'histoire, une ancienne esclave, une putain, une femme qui essaie de gagner sa vie, un visage parmi d'autres dans la rue.


Et pourtant...

Comme une faveur qu'elle lui accorderai. Elle prend la main de son guerrier avant de la faire glisser. Le long de son drapé défait, le long de la soie de sa peau, celle de sa taille, de ses hanches, sa cuisse. Jusqu'à ce relief, cette insulte au grain de sa peau délicat, cette blessure d'un temps qu'elle n'aspire qu'à oublier.
Du plus loin que la putain se souvienne -Même dans les prémisses flous du début de sa vie, Juno a toujours porté ce fardeau. Et si le motif gravé à l'encre rend le crime aussi indiscernable aux regard non avertis, le toucher révèle cependant la grossièreté de cette supercherie.

- ...Mais je voudrais vous faire savoir que.... Que je connais ce que ça fait d'avoir tout donné pour être libre. D'avoir rêvé de ce jour des milliers de fois dans sa vie. Et de se retrouver seul avec un arrière-goût de déception.

À cet instant, Juno regrette d'en avoir probablement trop dit sur elle. Quand bien même elle n'essaie pas d'être le centre de la conversation. Il y a des thèmes sensible en jeu. Des dossiers en souffrance auxquels elle essaie de ne penser sous aucun prétexte.
Elle tourne son visage vers le gladiateur avec un air jovial et pourtant un petit fond de cynisme humoristique.

- Et ce quelque chose dont tu parles... C'est le sentiment quand tu découvres que tu peux être déçu à deux. Tu verras. C'est plutôt agréable.

Pour illustrer ses propos. La belle se redresse légèrement pour enlacer cet Affranchi
Juno Caesaris
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Caeso Calios
WE ARE THE GODS AMONGST MEN
Caeso Calios
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Allégeance : Aucune
Dim 20 Jan - 0:05
Dans sa précipitation, il se rendit compte tardivement de son comportement intrusif et indiscret, une manière d'agir que lui-même détestait. Il s'appliquait à faire ce qu'il n'aimait pas qu'on lui fasse. Ce constat lui permit d'appréhender la situation sous un nouvel angle. Peut-être que cette femme n'était qu'une sombre et ignoble manipulatrice. Peut-être que ses tentatives d'en apprendre plus sur sa personne n'allaient le mener que vers plus de confessions personnelles. Peut-être qu'il avait plus à perdre qu'à gagner dans leur échange. Les Invictiens pensaient connaître le fonctionnement de l'esprit des femmes, mais il savait ô combien ces dernières pouvaient se révéler surprenantes. Une peur irraisonnable gagna son cœur. Il n'était pas certain que la personne à côté de lui méritait toute son attention. Son cœur voulait s'ouvrir et partager, mais sa raison l'interdisait de prendre ce risque.

Il ne connaissait que trop bien les ravages que pouvait provoquer une rumeur. Les on-dit avaient le pouvoir de détruire la réputation d'un homme, de souiller son honneur à tel point que subir le regard moqueur d'autrui n'était plus supportable. Il y avait des chances que cette fille de joie ne cherchait qu'à trouver les prochains ragots sur l'Affranchi à raconter à ses amis. De plus, son manque d'expérience avec la gente féminine lui causait du tort. Au contraire de cette putain qui avait multiplié les rencontres amoureuses, lui était un novice dans le domaine. Face à toutes ses réflexions, l'ancien esclave s'écarta légèrement de cette femme dont il ne connaissait même pas le nom.

Il ressentait une crainte qu'il pensait avoir oubliée, cette crainte d'avoir mal au cœur après avoir accordé trop vite sa confiance à quelqu'un. Un homme avait déjà abusé de sa naïveté et ce ne serait pas autour de cette femme. Cette inconnue ne lui inspirait plus confiance, il n'avait plus rien à faire ici, elle n'était pas une femme qu'on apprenait à connaître comme elle le prétendait, jusqu'à cette "faveur". Avec méfiance, il laisse sa main se faire guider jusqu'à un étrange tatouage. Soudain, le visage du gladiateur céda à la stupeur tandis qu'il ressent les contours d'une imperfection sur la peau de la belle. Une marque d'esclave. Les larmes lui montèrent aux yeux. Il la prit dans ses bras, appuya sa tête contre la sienne, puis pleura en silence.

Elle aussi, elle savait ce que cela faisait de rêver de jours meilleurs, de liberté, pour ne connaître que la douleur et le malheur au réveil.
Caeso Calios
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Juno Caesaris
WE ARE THE GODS AMONGST MEN
Juno Caesaris
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Allégeance : La Mater Morsus
Dim 20 Jan - 4:28
Malgré l'humour qu'elle s’efforçait d'employer pour alléger l'ambiance, Caeso s'effondre dans ses bras. Juno le saisit maladroitement. Son visage reste interdit quand elle sent les pleurs imbiber son vêtement.

Ce n'est pas la première fois que ça lui arrive ce genre de situation. Les confessions ne sont pas dans ses habitudes les plus courantes, mais restent ponctuelles. Il est plutôt rare qu'elle partage grand point commun avec les hommes à qui elle tient l'épaule de la sorte. Elle les laisse souvent parler de leur malheur en silence et ils font eux même le monologue libérateur. Ca lui permet de garder le cap. De ne pas se laisser toucher.

Sauf que là... Elle a cette pointe au cœur quand le prend dans ses bras. La pulpe de ses doigts caresse le dos épais du guerrier. Sa tête se penche pour murmurer quelques paroles réconfortantes.

- Le vide disparaîtra Caeso.

Elle  aurait rêvé qu'on lui offre ces mots, il y a encore de cela un an. Quand elle était dans un état si semblable.

- C'est juste au début. Quand tu constates tout ce que tu dois tout reconstruire pour espérer juste être heureux et vivre comme un citoyen normal.

Elle se sent émue. Mais continue de parler malgré le poids indiscernable qui s’ajoute a sa voix

- Je te mentirais pas. Ce sera difficile. Tu ne pourras pas oublier cette facette de toi. Ça fera complétement parti de ton identité, que tu le veuilles ou non. Ca régira ton rapport aux autres, ça sera un fardeau qui te réveillera en pleine nuit, qui hantera tous tes moments de tranquillité.


Il y a une pause songeuse, la putain observe l'homme avant de continuer.


Puis quand le temps aura panser les plaies. Tu puiseras ta force, ta résilience et tes valeurs dans cette expérience. Ta vie t'appartiendras complètement, elle aura été forgée entièrement par ton mérite et ta force.
Et ça fera de toi quelqu'un exceptionnel.


Elle est émue, mais ne flanche pas face à l'émotion. Sa main caresse toujours le dos de Caeso,.
Juno Caesaris
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